1750 : Construction de la gentilhommière qui constitue le bâtiment central de l’école.

1892 : La famille DELALAIN, achète la demeure, fonde une institution portant son patronyme et la met à la disposition du diocèse. C’est une congrégation de religieuses, venant de Paris, qui administre et dirige cette école pour filles ; (essentiellement des filles de diplomates).

1905 : Séparation de l’Eglise et de l’Etat : des directeurs laïcs assurent la relève.
Il y aura même des pensionnaires de 1938 à 1940. L’école ne sera jamais fermée durant la guerre.

1945 : Grâce à la détermination de M. Christian FERNET (arrière petit-fils de Mme DELALAIN) et des siens, l’école va perdurer ; et ce, contrairement à beaucoup de petites écoles privées qui ont fermé leurs portes pendant la guerre et ne les ont jamais rouvertes.

1950 : L’école devient mixte.
De 1961 à 1972 l’école accueille des garçons venant de Paris, qui logent en internat chez Monsieur Fernet.

1962 : Comme la plupart des écoles catholiques et sous l’impulsion de la loi Debré (déc 1959), c’est à présent le régime de contrat simple qui régit les rapports avec l’Etat. Les enseignants reconnus comme tels, touchent enfin un salaire de l’Etat !

1970 : Des bâtiments préfabriqués sont érigés dans la cour et permettent d’accueillir un plus grand nombre d’élèves, de Boissy, bien sûr, mais aussi de plus en plus des communes avoisinantes.
L’école prend le nom du saint patron de l’église paroissienne voisine : Thomas Becket*.

2004 : Les conditions étant requises (longévité de l’établissement, besoin scolaire reconnu…) l’école passe sous contrat d’association.

2009 : Devant le nombre croissant des élèves, agrandissement de l’école par la construction d’une aile supplémentaire qui prend appui sur une partie du bâtiment principal et abrite la salle de restauration, salle de motricité, deux classes et des sanitaires.

*Celui-ci évêque de Canterburry s’adonnait à l’étude, la prière et aux œuvres de charité. Contestant de façon virulente l’autorité du roi d’Angleterre, Henri II, il fut obligé de s’exiler quelques années en France et séjourna entre autres villes, dans notre région où il laissa un souvenir marquant, avant de rentrer dans son pays. Mais son assassinat (dans sa cathédrale) eut un immense retentissement 2 ans après ; Thomas est déclaré saint (1773) et son culte devint immédiatement très populaire dans tout l’occident.

Les directeurs successifs